Rengagez-vous, disait le texto du Bedeau : vous voulez voir du pays ? Vous allez en voir !
Rendez-vous est donné à MLT : c’est pas une Maladie Langue-Transmissible, c’est Mons La Trivalle.
Première surprise et de taille : la présence de Sa Majesté L’Aigle… qui plus est barbu ! Ce foisonnement poivre et sel (il a quiché sur le sel) n’est pas sans rappeler la pilosité pubienne de ces vieilles femmes qui ne se rasent plus depuis longtemps. Ainsi doté d’une perruque mentonnière, il dégage un érotisme torride !
Sont présents aussi, EPO, maitre de cérémonie, le Bedeau, relayeur de textos, notre JPP national, Minos le scribe, le Pèque en super forme, Steph Picasso et un petit jeune qui promet (je ne me rappelle pas de son prénom).
Absences remarquées : celle du Blond : Môssieu a préféré aller faire des raquettes avec le beau-fils de riche. Absents aussi, notre druide, la gomme, le beauf et GG : petite forme à la mairie en ce moment : ils doivent trop travailler… Beaucoup sont excusés par obligation Pascale (non l’Aigle, ce n’est pas une fille). Au passage, vous remarquerez que Pâques prend un « â » pour rappeler le « s » perdu au passage : comme le ê de fenêtre que l’on retrouve dans défenestré. Quand on pense à ces abrutis qui veulent simplifier l’orthographe : ce sont des trésors de culture que l’on veut enfouir !
Montée classique par Ornac jusqu’à la citerne de Naudech, puis direction : les antennes. Temps splendide : la vue sur le Caroux nous laisse pantois. L’Aigle, visiblement inspiré par le paysage profère les mots suivants : « Ânkh Hulée ». Ânkh, c’est bien sûr le symbole de vie cher aux égyptiens, quand à Hulée, c’est, pour une peuplade d’Amérique centrale, la mère nature pourvoyeuse de bienfaits divers et qui donne aux hommes la sérénité. Un poète ce garçon !
Après une bonne heure de montée, la récompense : les patinettes, single superbement entretenu qui procure la joie de tous, même les moins doués. On enchaîne sur la magnifique descente réaménagée jusqu’au col de Courbou, puis on laisse à droite le roc Franqual et on rejoint, grâce au magnifique single ouvert par EPO et les siens le pont submersible en amont de Vieussan.
Magique non ? Ouais, si vous voulez, mais après ça, fini la rigolade et les états d’âme du moineau déplumé. On prend à gauche une piste raide et rugueuse en direction de Laurel… et ça devient Hardi ! (Désolé, elle est trop tentante). Passé un certain portail rouillé, ça tourne sec à gauche et on se tape une vacherie pas possible qui longe une crête pour arriver à la Taillade (on s’en est payé une tranche) Quand on a souffert à ce point, on peut se permettre des astuces vaseuses ! Vient ensuite un beau sentier de crête jusqu’à l’aire Marty, puis grand virage à gauche pour entamer la « spéciale ». C’est la descente de Colombières, qui enchaine les cols de Lunel, de La Roque puis Del Bouch. Qui dit col, dit qu’à chaque fois : on remonte ! Ces relances sont assassines et les descentes s’adressent plutôt aux VTTistes de haut vol. Tout le monde arrive en bas, mais certains plus « mâchés » que d’autres…
L’Orb est repassé et la voie verte nous ramène vers MLT (sans MST* vu que nos rapports n’ont été que verbaux). Cette piste régulière et horizontale nous permet de faire la « récup ». Un grand merci à EPO et ses acolytes**, qui « ouvrent » des voies hardies mais indiscutablement belles !
- * : MST : maladie sexuellement transmissible : pas de ça au Minercor !
- ** : pour l’Aigle : pas de rapport avec l’alcool…
PATRICK MINOS
EPO
Minos est grand de partout
le bedeau
Laurel et Hardy ,j en peux plus….