RoquebrunBartas 27Déc 2015

Connaissez-vous cet individu ?

Comme cela est fréquent dans l’underground, vous entendrez parler de lui sous des dénominations différentes :
« John Bartas »
« G le Pif pour les Singles (GPS) »
« Baroudeur II, le retors »
« J’ai la pointe fine comme une aiguille aimantée »
« Le Pilon du Pylône »
« Griffe-moi jusqu’au sang, j’adore ça ! »
Vous ne voyez pas ? Si, un type qui jadis hantait un presbytère de manière bien entendu peu catholique… Vous l’avez reconnu ?
Je vais donc vous conter les aventures du Bedeau !

En ce dimanche, dernier de l’année 2015, notre homme nous convoque sur le parking de la cave coopérative de Roquebrun comme si on allait se retrouver à 50. On se compte dans la demi-obscurité : nous sommes 8 !: le Bedeau (al bourrou sempre daban)*, Adil d’humeur moyenne vu l’heure matinale, Marcel Ben Hur, en super forme, Minos, celui qui va à berlou quand le RV est à roquebrun, Gégé, le sage, le Beauf, Sébastien et Fabrice son beauf. Encore un beauf me direz-vous, oui mais beaucoup plus intelligent que le premier 

Départ le long de la rive droite de l’Orb en direction du col du Bac pour redescendre sur Ceps. L’intention est d’emprunter le réseau vert qui vient de Ceps. Et là, après le ruisseau d’Escagnès : grand palabre pour le choix du chemin : le Bedeau prend un air perplexe, n’écoute pas le sage GG, qui préconise d’aller à droite. Minos, qui a l’air intelligent, mais pas du tout la chanson fait des raisonnements avec son GPS… et on s’embarque à gauche sur la route d’Escagnès puis Mézeilles… Un moment, on se demande si on ne va pas retourner aux voitures pour prendre le vélo de route…
Du col du Bac jusqu’à Ceps : la grande descente classique, « propre », pleine de marches : le plaisir du VTTiste classique, pas trop fêlé du bocal !
Puis, on prend en face, la petite « punition », qui monte en principe au chenillard. Mais « G le Pif pour les Singles (GPS) » palabre à nouveau et a l’idée lumineuse, car on a perdu du temps en faisant du vélo de route, d’aller directement au… vous ne devinez pas ? Au pylône ! Celui qui ramène précisément au chenillard !
Et là mes amis, « Baroudeur II, le retors » commence l’épopée à grand renfort de GPS intégré de l’Iphone aidé par Minos, son fidèle Rantanplan**. On va, on revient puis « John Bartas » trace directement avec pour ligne de mire la ligne haute tension au milieu de piquants de 3mètres de hauts. Rien n’arrête « Griffe-moi jusqu’au sang, j’adore ça ! ».
Les combattants de la Bérézina arrivent au compte goutte. Adil a l’air plus sombre que jamais, GG serre les dents, mauvais présage, Fabrice, le beauf de Sébastien, tente de sourire, mais il comprend trop tard qu’il est tombé sur une bande de jobards, Ben Hur qui a vaincu les Rouananas quelques mois plus tôt, nous fait comprendre qu’il en a vu d’autres. Minos et « L’aiguille aimantée » sifflotent en regardant le pylône.
Après bien sûr, le bonheur de la descente sur le chenillard, quoi que le chemin se ferme « sévère » : bon sang EPO, Mousse qu’est-ce que vous foutez le samedi ??!!
Vous me direz, le beau-fils de riche est à Chamonix…
Repalabre au chenillard sur la descente finale. Il est fortement conseillé au druide du jour de la boucler, car le comité local de la défense des droits et intérêts du Minercor a décidé de descendre sur Laurenque ! Très belle descente avec notamment le défilé des 3 bosses qu’il faut prendre en fait tout droit. Sébastien et Minos se promettent de la tenter jusqu’au bout la prochaine fois. Crevaison de GG, qui arrivé au ruisseau s’aperçoit qu’il a oublié ses lunettes. Il remonte les chercher hélas sans succès. Le beauf et Minos l’attendent en faisant de la philosophie près du ruisseau. Pendant ce temps là, les autres compères ont regagné le bistrot de Roquebrun : ils l’ont trouvé du premier coup, sans GPS ! Après une dispute de chiffonniers, c’est Fabrice qui l’emporte pour régler les consos au motif qu’on l’a accueilli. Merci et bienvenue donc Fabrice. Si tu n’as pas compris que tu es tombé sur des jobards, c’est que tu es fait pour rouler avec le Minercor.
Quand à toi, ô le Bedeau, grand pigeon voyageur, dis toi bien que ce circuit grâce à toi restera dans nos mémoires ! Tiens, pour le coup, on t’embrasse !
* Écrit en phonétique : fastoche à comprendre : l’âne toujours devant
** Le chien stupide de Lucky Luke

Les photos cliquez ci dessous :

Mon Curé chez les nudites