Dimanche 6 juillet 2014, 4h30 a.m : (l’Aigle, a.m., ça veut dire « ante meridien », donc avant midi, donc le matin très tôt, bougre d’âne !)

Les jumeaux

Les jumeaux

…Je reprends : très tôt donc ce matin là, 7 individus se retrouvent sur l’aire de l’autoroute de Béziers-ouest. Les visages sont tendus, la nuit n’est manifestement pas finie pour nombre d’entre eux. Les portes claquent, c’est parti : direction Casteil, dans les PO (les Pyrénées Orientales, Michel !). Je précise, car il dit souvent : « J’ai lâché les PO pour se lancer dans l’Hérault »…
Arrivés à Casteil, les 7 compères chargent sac à dos et gourdes. Leur but : l’ascension du géant, le Canigou : devant lui, nos gaillards se sentent petits, humbles. Des sept nains partis à 6h30 précises, reviendront 11H30 plus tard sept gaillards comblés comme des géants de la montagne.
Mais d’abord l’ascension : après une piste cimentée, arrivée à l’Abbaye de Saint Martin du Canigou. C’est un monument historique, que Minos croyait attaché au patrimoine mondial de l’humanité ou à l’Unesco, du fait que son cloître ait été déménagé au musée des cloîtres à New York. En fait il confondait avec celui de Saint-Michel-de-Cuxà, à côté de Prades.