Voila le CR de TAUSSAC du 1er Décembre.

Merci au gars.

El minos.

A Minos mon ami poète grand admirateur de l Aigle ( enfin de ce qu il en reste de la bête à plume…).

La Plume de Minos nous procure la Banane et nous donne la malice d un singe.

A toi Minos…..
Salut Riton,

Puisque personne ne l’a fait et que la Mousse commence à gueuler, je me suis fendu d’un CR en hommage au Grand Mendez.

Dimanche 2 décembre : du grand Mendez!

Vous savez tous que dans notre jargon dire : « c est du grand Mendez » renvoie à un exercice technique particulièrement réussi :  descente technique, rampailloux gaillard, saut hardi etc. Non, quand je vous dis que ce fut du grand Mendez, je faisais allusion à l extraterrestre ASKYL déguisé en VTTiste du dimanche, organisateur de la sortie de Taussac. Il faut dire que le circuit est un classique du genre dont Danse avec les trous est le maître artisan.
Ce fut donc une série de chocs: n ayez pas peur, pas de blessé, mais des chocs au coeur!
Premier choc : qui voit-on débarquer? je vous le demande en mille? L Agathois! Qu est ce que vous dites les Agathois? Ah! oui si vous voulez : en fait vous en voyez un, vous les voyez tous : grands, minces, souriants mais fourbes! Ils te plantent des démarrages en douce dans les côtes, tellement vite que t a l impression d être à l arrêt et tu descends du vélo en marche! Quelle joie de les revoir après le Minercor! Quel dommage aussi de les voir si rarement.
Deuxième choc : arrivée d Achille, nouveau venu dans le groupe. Vous voyez pas qui c est? C est ce petit gros d 1m 85, 75 kg, avec une gueule à faire chialer de jalousie ces nouveaux acteurs américains à la gomme qui se font doubler dès qu une scène est un peu acrobatique ou qu il faut montrer ses vrais muscles (je fais allusion au film Troie où Brad Pitt s est fait doubler, car il avait le mollet trop maigre… ) Bienvenue Achille: méfie toi simplement de l Aigle, la Mousse et bien d autres encore.

C est marquer dessus…

Troisième choc : un ciel bleu pur, sans nuage et un air bien frisquet comme on aime. Pauvres de vous qui avez préféré la tiédeur du lit ou la hanche ronde de votre compagne de couche!
Nous voilà donc partis avec un peu de retard, car EPO est allé chercher  Olivier le bleu/jaune (il aime les vélos et les voitures bleues et affectionne les tenues jaunes) . Motif : panne de batterie : les allemandes, c est plus ce que c était…
Pour commencer donc ascension par une piste puis un single sympa jusqu a Maurian, près du  col des treize vents. L aigle croit qu il y souffle 13 vents différents, sans compter ceux dont il fait don à l’atmosphère.  Il ne sait pas le pauvre que c est la francisation du col del très vents traduit à l oreille par nos crétins de ronds de cuir de l époque qui ont pensé que cela faisait plus riche. A Maurian descente célébrissime dite du métro: de la pente, des cailloux, de l’humidité, bref, le cauchemar de Minos. On longe ensuite l’ancienne voie ferrée en direction de Castanet le Bas, puis remontée par une longue piste, qui est parfois pénible l’été, mais là mes amis….

Ça balance !!!

Quatrième choc: la montée déjà rendue agréable par un bon soleil qui nous réchauffe les gambettes, nous réserve au détour d’un lacet une vue époustouflante sur le Caroux enneigé. Les meilleurs font un triple flip arrière, l’aigle a la mâchoire qui tombe comme s’il avait été frappé par l’esprit sain, les plus intellectuels s’exclament : p… que c’est beau! Vous aimez Maurian, les copains? No problem, on y repasse et on se tape ensuite un rampaillou qui met d’accord les plus excités.
Vous attendez le cinquième choc? Vous vous gourez les mecs, car après la citerne c’est du beau VTT en sous bois, comme une promenade en ski aux côtés d’une jolie fille: du bonheur à octane élevé jusqu’à Saint André où l’on longe encore une fois la Marre, mais en sens inverse jusqu’au Pradal.
Oui, il y a un sixième choc, c’est le retour parce que nous appelons le chemin des crêtes, dont le départ est à mi col del Très vents. Le retour vers Taussac se fait par un beau single parsemé de belles marches un peu techniques et un final avec des  rondins passées au savon noir pour que ça glisse mieux… Seuls quelques allumés du casque ont osé le faire sur leur monture, les autres … à côté!
Eh oui, il y a eu un septième choc : celui de nos verres, grâce au bedeau, qui a eu la bonne idée d’oublier un cubi de blanc dans son coffre, mais ne fut pas perdu pour tout le le monde!
Merci à toi Grand Mendez, pour cette balade où a soufflé une fois de plus le grand esprit Minercor.

Applaudissements……..